Ce lundi 18 mars, je me suis rendu à la gare de Capdenac-Gare pour assister à la cérémonie de dévoilement de la plaque en la mémoire des Juifs de Capdenac-Gare déportés, organisée par l’AMDJA, l’Association pour la Mémoire des Déportés Juifs de l’Aveyron, en présence de Monsieur et Madame Klarsfeld.
De nombreux jeunes, dont des lycéens d’Aubin et des collégiens de Capdenac-Gare étaient présents. Ces derniers ont participé activement à cette cérémonie, lisant la lettre de Lucia puis le nom des personnes figurant sur la plaque. Ce sont 20 personnes qui ont été assassinées par l’innommable régime nazi dans les camps de la mort, avec la complicité de l’Etat Français de Vichy. 20 personnes, des familles, des femmes, des enfants, dont le plus jeune, David Perlstein, était âgé de 5 ans.
Ces moments solennels sont importants, d’abord parce qu’ils sont des temps nécessaires de recueillement en mémoire des victimes. Ensuite, parce qu’ils permettent de ne jamais oublier notre histoire et les crimes horribles commis au nom d’idéologies de haine, d’exclusion, de racisme. Dans l’époque de profonde confusion et d’inversion des valeurs que nous vivons actuellement, ces temps de mémoire sont salutaires.
