J’ai accompagné le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, Mr Jaffre, à Villefranche-de-Rouergue, le jeudi 24 octobre. Cette visite a été l’occasion de faire un point d’étape sur la situation de l’hôpital, aux côtés des équipes médicales et du maire de Villefranche, Mr Orcibal.
Depuis 2 ans, l’hôpital de Villefranche connaît une dynamique réelle. Elle reste fragile dans une période de contraintes budgétaires et de préoccupations majeures dans le domaine de l’accès aux soins, notamment dans un département comme l’Aveyron, fortement impacté par la désertification médicale.
Notons comme points positifs la pérennisation de la maternité et le recrutement de plusieurs médecins qui a permis de conforter l’activité de plusieurs services, notamment les Urgences avec 2 lignes de garde, 24h/24h. Ainsi, les Urgences n’ont jamais fonctionné en mode dégradé.
Je me félicite de la hausse régulière des activités à Villefranche et de la collaboration avec le Groupement hospitalier de Territoire du Rouergue qui permet de développer des compétences médicales complètes. Pour répondre aux besoins de santé dans l’Ouest-Aveyron, les hôpitaux de Rodez, Villefranche et Decazeville doivent en effet travailler en coopération.
L’hôpital est en effet le socle sur lequel repose l’offre de santé. Un hôpital qui fonctionne bien permet aussi d’attirer des médecins de ville.
Nous avons enfin pu observer l’avancée du projet de rénovation de l’EHPAD de Rulhe.
Lors d’une réunion avec Mr Jaffre après la visite de l’hôpital, j’ai également pu travailler avec lui sur de nombreux dossiers qui concernent la circonscription : installations de médecins, reconstruction de l’aile incendiée de l’hôpital de Decazeville et projet hospitalier, construction du nouvel EHPAD d’Aubin.
Cette semaine à l’Assemblée nationale, j’aurai l’occasion de porter les grandes problématiques du territoire en matière de santé lors de l’examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale. J’y défendrai plusieurs propositions et notamment :
– la revalorisation de la rémunération des actes des infirmières libérales
– la régulation de l’installation des médecins libéraux dans les déserts médicaux
– des dérogations pendant 3 ans à la Loi Rist pour assurer le maintien des services d’urgences de proximité