Lors des débats sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, j’ai défendu un amendement visant à instaurer une taxe sur les superprofits des grandes entreprises pharmaceutiques réalisant plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires pour contribuer au financement de la solidarité nationale.
J’ai rappelé la responsabilité que doivent avoir les grands groupes qui touchent des sommes importantes d’argent public mais font le choix de délocaliser. C’est le cas actuellement pour Sanofi, qui a fait le choix récent de délocaliser sa production de Doliprane aux Etats-Unis. C’est une honte et du bon sens que de prendre des mesures pour s’en prémunir.
C’est justement pour éviter ce genre de situation que j’ai proposé l’an dernier dans le cadre de ma mission de rapporteur sur la mission France 2030 de conditionner l’argent public reçu pour les très grands groupes au maintien de la production et de l’emploi en France pour 10 ans. Il avait été adopté par l’Assemblée Nationale, mais écarté par 49-3 par Mme Borne. Je continuerai à porter ces exigences.