Ce mardi, j’ai participé à une réunion avec des représentants de l’Agence Bio avec plusieurs députés, dont mes collègues Manon Meunier et Sylvain Carrière. L’existence de cette agence a été menacée par la suppression de ses crédits, votée par les sénateurs.
Pourtant, elle joue un rôle très important dans notre pays. En volume, la France est le premier producteur bio de l’Union Européenne avec 60 000 fermes. L’Agence Bio permet de réaliser les investissements nécessaires à la filière et de veiller à la mise en œuvre des objectifs fixés par l’Etat. Elle est d’ailleurs sous-financée selon la Cour des Comptes, la suppression de ses crédits va à rebours de ce qu’il faudrait faire.
L’Agence Bio peut être un outil utile pour permettre aux agriculteurs qui le souhaitent de transitionner vers un autre modèle. De nombreuses associations agricoles représentatives ne comprennent pas sa suppression.
Je resterai mobilisé avec les députés de mon groupe sur cette question pour permettre à cette agence de continuer à fonctionner, dans l’intérêt des agriculteurs et des Français.