Début décembre j’ai soutenu cet amendement dans l’hémicycle, dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables. L’objectif de cet ajout est d’éviter la prolifération du photovoltaïque en plein champ.
Nos terres agricoles ont vocation à rester nourricières, pas à devenir des terrains de spéculation et de placements financiers. Le Président de la République a lui-même fixé pour objectif une production de 100GW d’énergie photovoltaïque en 2050. Or, l’ADEME évalue dans ses rapports de 2018 et de 2019 des gisements à 123GW sur grande toiture, 49GW sur les friches industrielles et 4GW sur les parkings. Il n’y a donc pas besoin de se précipiter d’artificialiser des terres agricoles pour produire de l’énergie photovoltaïque, d’autant plus que tous les syndicats agricoles et la chambre d’agriculture de l’Aveyron n’y sont pas favorables.
Oui aux énergies renouvelables, mais pas n’importe où, n’importe comment et à n’importe quel prix. Je regrette le rejet de cet amendement, qui laisse le champ libre aux lobbies…