En cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, j’ai participé à l’un des rassemblements organisés par les syndicats en Aveyron à Decazeville, avec environ 200 personnes qui ont répondu présent.
Ce 8 mars vient rappeler que tant reste à faire pour l’égalité femmes-hommes. Au travail, les inégalités salariales demeurent, ce qui impacte aussi la retraite des femmes. Beaucoup subissent toujours des temps partiels contraints sans véritable statut pour protéger leurs droits, comme les AESH. La constitutionnalisation de l’IVG sous l’impulsion des députés Insoumis à l’Assemblée Nationale doit à présent se traduire par un accès effectif à toutes les femmes en France. Des avancées sont aussi nécessaires au niveau des services publics, de la petite enfance, pour permettre à chaque famille de vivre sereinement et partout sur le territoire.
Enfin, la lutte contre l’extrême droite est essentielle en premier lieu pour le droit des femmes, qui fait partie des premiers qui sont attaqués quand elle gouverne : coupure de subvention à des associations essentielles comme le Planning familial, attaques au droit à l’avortement, refus de consacrer l’égalité professionnelle, instrumentalisation du corps des femmes à des fins racistes…
Pour marquer notre refus de l’agenda sexiste, raciste et rétrograde de l’extrême droite et dire notre exigence du respect des droits humains, retrouvons nous le 22 mars partout dans le pays.




