Vendredi 3 février, j’ai rencontré des représentants du personnel de la fondation Opteo.
Opteo emploie près de 1000 salariés en Aveyron pour accueillir et accompagner des personnes en situation de handicap au sein de nombreux établissements. C’est le cas des Instituts Médico-Educatifs de Baraqueville, Saint-Côme, Cransac, Saint-Léon… Il y-a également les ESAT de Clairvaux ou Martiel… Enfin, plusieurs foyers de vie sont installés à Saint-Geniez-d’Olt, Villefranche-de-Rouergue, Pont-de-Salars, Auzits…
Ces structures sont financées par le budget de la Sécurité Sociale et par le Conseil Départemental de l’Aveyron. Notre réunion de travail a permis de préciser la façon dont je pourrais agir pour appuyer de nouveaux projets et améliorer la contractualisation des moyens pour la prise en charge des personnes accueillies. Je visiterai ces prochaines semaines des établissements pour poursuivre ces chantiers sur une thématique qui me tient particulièrement à cœur.
Nous avons également échangé sur le statut des professionnels du social et de la santé qui sont exclus du dispositif de la « prime Ségur ». Dans la fondation Optéo, 30% des agents sont exclus de la prime, des salariés du conseil départemental travaillant sur ces questions ne la touchent pas non plus. Ainsi, les agents d’entretien, secrétaires, comptables, aides médico-psychologiques, agents de service, assistants familiaux, cuisiniers, et tant d’autres encore, tous sont exclus des 183€ de la Prime Ségur. Ils sont pourtant des maillons indispensables d’une société solidaire et méritent d’être considérés à leur juste valeur. Je continuerai à m’engager à l’Assemblée pour réparer cette injustice et assurer à ces métiers une pleine reconnaissance. L’attribution de la prime Ségur pour tous les professionnels du médico-social est un minimum nécessaire.