Je constate que depuis le choix fait par les électeurs lors des législatives, le candidat battu, Samuel Deguara, reste enfermé dans la provocation et le dénigrement public à mon égard. Je le regrette.
Il est loin de l’esprit républicain qui me paraît nécessaire, au-delà des appartenances politiques, pour soutenir les dossiers de la circonscription. Je travaille chaque jour avec des députés aux opinions diverses et avec des élus locaux et d’anciens candidats aux législatives avec lesquels j’entretien des rapports très cordiaux dans l’intérêt des aveyronnais.
Monsieur Deguara, vos attaques à mon encontre sont infondées, mensongères et très malvenues de la part d’un homme qui n’a jamais été élu et qui ne vit pas sur le territoire.
Vous-vous plaisez à me traiter « d’extrémiste ». Est-ce « extrémiste » d’avoir mis en place les repas à un euro dans les cantines scolaires des écoles de la commune d’Aubin ? Est-ce « extrémiste » d’avoir baissé d’un euro le prix du portage de repas à domiciles pour nos séniors ? Est-ce « extrémiste » de défendre le service public, l’emploi ou encore les moyens budgétaires de nos collectivités territoriales ? Est-ce « extrémiste » de refuser le passage à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraire alors que 25% des plus pauvres sont déjà morts avant 62 ans ? Je laisse les lecteurs apprécier votre jugement à mon encontre. Je suis un humaniste social et républicain.
En matière de santé, dès le début du mandat de député, j’ai rencontré les directions des hôpitaux de Villefranche de Rouergue et de Decazeville ainsi que l’ordre des médecins. J’ai également provoqué une réunion de travail sur le sujet avec le maire de Villefranche. Notre territoire souffre réellement du manque de médecins et de personnels soignants. Agir concrètement pour les Aveyronnais face aux problématiques du territoire est ma priorité. J’en veux pour preuve mon travail à la rentrée scolaire pour conserver les postes d’enseignants dans nos écoles ou mon implication pour trouver des solutions pour notre industrie et l’emploi des anciens de la SAM. L’Aveyron connaît suffisamment de difficultés pour se serrer les coudes. Nous n’avons pas besoin de tireurs dans le dos qui font passer leurs ressentiments personnels avant l’intérêt du territoire.
Monsieur Deguara, votre agressivité envers ma personne et ma fonction reflète le fait que vous êtes très isolé, que vous ne connaissez pas les gens merveilleux qui vivent sur ce territoire et que vous ne mesurez pas la situation d’extrême urgence sociale dans laquelle se trouvent des milliers d’hommes et de femmes qui doivent choisir entre se chauffer, se nourrir ou faire le plein en raison de l’injustice de la politique du gouvernement que vous soutenez sans aucun recul.
Mr Deguara j’ose espérer que 2023 vous apportera un peu de maturité, chose qui semble vous faire grandement défaut.