J’ai eu l’occasion de participer le samedi 22 février à la journée culturelle organisée à Viviez par le collectif des mahorais du Bassin, en soutien aux sinistrés du cyclone Chido à Mayotte. Je tiens à saluer les bénévoles de cette association dont l’engagement se montre à la hauteur des dégâts et de la douleur causée par le cyclone. C’est essentiel de soutenir ces élans de solidarité qui s’ajoutent aux dispositifs d’aides de l’Etat, malheureusement insuffisants dans ces territoires délaissés.
Le changement climatique auquel est particulièrement exposée Mayotte appelle à prendre des mesures efficaces pour ne plus laisser la population sur place démunie face à de telles catastrophes. Le cyclone a aussi mis en lumière de nombreuses carences inhérentes aux relations entre ce département d’outre-mer et l’hexagone. En effet, de trop nombreux Mahorais ne peuvent pas subvenir à des besoins humains essentiels comme l’accès à l’eau, aux soins et à l’éducation, depuis trop longtemps. C’est aussi pour quoi je me bats avec mon groupe parlementaire, afin que Mayotte soit traitée tel que son statut l’exige, comme un département français.
