Je demande une révision de la nouvelle carte scolaire en Aveyron. Retrouvez mon communiqué de presse ici :
« La direction académique vient d’annoncer la nouvelle carte scolaire pour la rentrée prochaine. Alors que le budget de l’Etat, imposé par 49-3 par M. Bayrou, prévoit 470 suppressions de postes de professeurs du premier degré, 12 fermetures de classes sont annoncées dans l’Aveyron. Autant de mauvaises nouvelles pour nos communes, nos enfants et nos équipes pédagogiques. A moyen terme, c’est la survie même de nos écoles rurales qui est menacée par les restrictions budgétaires gouvernementales.
Nos écoles sont tenues à bout de bras par des enseignants et surtout des enseignantes qui déploient beaucoup d’énergie mais également par des AESH et ATSEM, confrontés à des conditions de travail difficiles et à des manques de moyens et de reconnaissance.
Plutôt que de supprimer des postes, j’estime que nous devrions améliorer les conditions d’accueil, baisser les effectifs par classe pour nous rapprocher de la moyenne européenne et améliorer les conditions d’enseignement, notamment dans les petites écoles rurales. Il me paraît anormal que le nombre d’enseignants baisse en raison d’une baisse d’effectif supposée de 3 ou 4 enfants à la rentrée prochaine, d’autant plus lorsqu’il s’agit de multiniveaux, qui subissent les mêmes seuils d’ouverture de postes que les écoles à plus de 4 classes. Cela fragilise les petites écoles.
Elles constituent pourtant un service public de proximité indispensable. Elles sont un pilier de la vie de nos villages et doivent donc être protégées. Dans ces villages, le choix est souvent fait d’accueillir à l’école les élèves de deux ans pour lesquels il n’existe aucune autre structure collective. Il me parait donc nécessaire que ces enfants soient pris en compte dans les moyens attribués aux écoles car il s’agit bien d’élèves présents en classe.
J’apporte mon soutien aux élus, aux personnels et aux familles pour demander une révision de la carte scolaire. Il en va de l’avenir de notre territoire. J’ai écrit à la DASEN pour faire valoir notamment la situation de certaines écoles de ma circonscription qui se trouveraient fortement fragilisées par les suppressions de classes annoncées.
Laurent ALEXANDRE, député LFI-NFP de la deuxième circonscription de l’Aveyron«
