Niche parlementaire LFI-NUPES : remettre de l’humain au coeur de nos territoires

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Jeudi 30 novembre, s’est tenue la « journée réservée » ou « niche parlementaire » de mon groupe parlementaire LFI-NUPES, lors de laquelle nous avons pu fixer l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale.

Nous avons ainsi décidé de défendre huit textes, utiles, répondant aux préoccupations majoritaires des français, dont une proposition de loi pour lutter contre l’inflation par l’encadrement des marges des entreprises, une proposition de loi pour tendre à la réouverture des accueils physiques dans les services publics ou encore une proposition de loi pour indexer les salaires sur l’inflation.

Nous avons obtenu à cette occasion une grande avancée législative pour les services publics, notamment pour les habitants des zones rurales. En effet, notre proposition de loi pour la réouverture des accueils physiques dans l’ensemble des services publics a été adoptée. Avec cette loi, il sera possible pour les citoyens d’effectuer toutes leurs démarches auprès de guichets physiques. Cette loi répond en effet à un besoin essentiel exprimé par les citoyens.

Dans l’Aveyron, mon équipe et moi-même recevons de nombreux citoyens en grande difficulté pour traiter avec des services administratifs. Quasiment à chaque fois, le même problème revient : celui du traitement massif des dossiers par internet par une administration de plus en plus numérisée et donc désincarnée. Il est quasiment impossible d’obtenir un rendez-vous directement avec un agent, alors que le contact humain est bien souvent ce qui permet de comprendre pourquoi un cas particulier ne rentre pas dans les cases des formulaires. En février 2022, la Défenseure des droits Claire Hédon dénonçait l’usage de la dématérialisation des services publics pour fermer les guichets de proximité et annuler le contact humain. C’est la condamnation des plus vulnérables à l’isolement !

Quant aux Maisons France Service, lorsqu’elles existent, elles sont financées essentiellement par les collectivités territoriales et ne peuvent pallier seules à ces besoins.

J’espère que les sénateurs se saisiront au plus vite de cette proposition de loi pour la rendre effective.

Par contre, je déplore le rejet de notre proposition de loi visant à garantir des prix « planchers » rémunérateurs pour les paysans et à encadrer les marges des grands groupes. Cette loi aurait permis de faire baisser les prix de l’alimentation et du carburant. Il n’aura manqué que 6 voix pour permettre son adoption. Je continuerai ce combat pour des prix agricoles rémunérateurs et pour tous les Français épuisés de l’inflation.

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