Le 16 novembre 2022, j’ai participé à une réunion réunissant Le Président de l’assemblée des directeurs d’IUT (ADIUT), le bureau de l’ADIUT, le délégué général de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM), des sénateurs et des députés.
Cette réunion abordait comme sujet : réindustrialisation et pénurie de compétence.
Après avoir entendu la lancinante présentation du Délégué Général de l’UIMM, qui expliquait que les industriels ne trouvaient pas de main d’œuvre, j’ai expliqué à mon tour à l’assistance que nous ne devions pas vivre sur la même planète !
En effet, GMS dans la Creuse, Sam dans l’Aveyron et bien d’autres entreprises qui ont fermé pour délocaliser leurs activités, le projet Phenix à Viviez qui ne se fera pas, sont autant de désastres sociaux, humains et économiques.
Je suis intervenu pour dire que je constate plus de fermetures que d’ouvertures d’usines (en termes d’emplois), que l’attractivité des métiers de l’industrie se pose en termes de salaires, de conditions de travail, de pérennité de l’emploi ou encore de possibilité d’évolution de carrière.
Bien entendu, il y avait une grande divergence d’opinion entre les présents et moi-même, mais fidèle à mes convictions je ne lâcherai jamais.
Cependant nous étions d’accord pour dire que nous devions travailler sur l’attractivité des métiers de l’Industrie. Avec la transition écologique, le secteur de l’industrie est un secteur d’avenir. L’éducation nationale doit retrouver toute sa place dans le cursus de formation de nos futurs salariés.
Je pense à toutes ces femmes et ces hommes qui ont été licenciés de leur entreprise, qui vivent les injustices, qui ont du mal à finir le mois. Que l’on soit ouvrier, agriculteur, employé, il est anormal que l’on ne puisse pas vivre dignement de son travail.
Soyez tous assurés de mon engagement à vos côtés.
