Je tiens à témoigner ma solidarité avec celles et ceux qui manifesteront ce mercredi à 17h à Saint-Brévin les Pins (Loire-Atlantique). Le maire de cette commune a démissionné, abandonné par l’Etat face aux attaques de l’extrême-droite et l’incendie de sa maison. La situation appelle à une réponse politique à la hauteur de l’enjeu.
Manifestations racistes, insultes et attaques contre des élus, défilé néonazi dans les rues de Paris, révélation d’un projet d’attentat contre l’artiste Médine, contre des mosquées, contre le CRIF, contre Jean-Luc Mélenchon et ses meetings : après de nombreuses alertes ces derniers mois, ces derniers jours marquent un franchissement de seuil dans la menace.
La trop grande complaisance à l’égard des rassemblements racistes et fascisants est insupportable. A l’inverse, la France insoumise et la NUPES ont toujours participé, avec mes collègues députés de Loire-Atlantique Ségolène Amiot, Andy Kerbrat et Matthias Tavel, aux manifestations de soutien au projet de CADA organisées à Saint-Brévin et soutenu le maire face aux menaces.
Des irresponsables, jusqu’au sein du gouvernement, banalisent l’extrême-droite, la mettant même parfois sur le même plan que la France insoumise et la NUPES alors que nos idées sont strictement opposées. Ils portent une lourde responsabilité dans la montée des idées racistes et xénophobes.
Attention. Bien des similitudes existent avec ce que nos grands-parents ont vécu dans les années 30 et la montée du fascisme qui plongea l’Europe dans ses heures les plus sombres.
Une riposte de grande ampleur est nécessaire pour faire reculer la violence de l’extrême-droite et mettre en échec les tentatives de division raciste. Unissons nous pour réaffirmer avec force notre attachement à la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » et la faire vivre concrètement partout dans le pays.
